A travers ses yeux, les personnages défilent. Son regard se porte, tour à tour, sur le boucher, qui tue les animaux dans la cour de derrière ; le commis du boucher, dont on ne connaît l’anatomie qu’à travers la serrure de la porte ; la femme du garde champêtre dont on a tué le chat et qui redoute de se le voir servir par le boucher en guise de bifteck ; l’instituteur de la République qui a un mal fou à maîtriser sa classe, à moins que ce soit la classe qui ne maîtrise l’instituteur devenant fou ; le curé cherchant à trouver les mots justes pour expliquer ce qu’est le paradis, l’âme ; la soeur de Marcel et Marcel, l’ami pour toujours…
Tout ce beau monde se croise et prend vie dans les yeux et dans les mots d’un enfant.
Un texte empreint de joie, de naïveté, de rire et d’émotion.